Bassai sho

Bassai Sho : Briser la forteresse

Introduction

Bassai Sho (披塞 小) est un kata avancé du karaté Shotokan, souvent pratiqué par les ceintures noires et les compétiteurs de haut niveau. Moins connu que Bassai Dai, il partage une origine commune mais se distingue par des techniques et des séquences spécifiques. Son nom, qui peut se traduire par « Briser la forteresse (petite) », suggère une stratégie de percée face à une défense solide, impliquant des mouvements rapides, des changements de direction et des techniques variées. L’étude de Bassai Sho permet d’approfondir la compréhension des principes du karaté, tels que la génération de puissance, l’adaptation à l’adversaire et la fluidité des mouvements.

Signification et origine

  • Signification du nom : « Bassai » signifie « Briser la forteresse » ou « Assaut sur la forteresse ». « Sho » signifie « petit » ou « mineur », distinguant ce kata de son homologue plus long et plus complexe, Bassai Dai (« grand » ou « majeur »). L’idée centrale est de percer une défense apparemment impénétrable par des techniques précises et efficaces.
  • Origine : L’origine exacte de Bassai Sho est incertaine, mais il est généralement admis qu’il provient des styles de karaté de Tomari-te et de Shuri-te à Okinawa. Il a ensuite été intégré et modifié par Gichin Funakoshi, le fondateur du Shotokan, pour s’adapter à sa pédagogie. On pense qu’il dérive d’une forme plus ancienne, possiblement influencée par des arts martiaux chinois.

Caractéristiques techniques

Bassai Sho se caractérise par une combinaison de techniques variées, notamment :

  • Nombre de mouvements : le kata se compose de 28 mouvements pour une durée d’environ une minute.
  • Des techniques de blocage et de défense rapprochée : On retrouve des blocages tels que Gedan Barai, Uchi Uke, et des défenses plus spécifiques comme des blocages avec la paume de la main (Shotei Uke) et des techniques de dégagement.
  • Des attaques puissantes : Le kata inclut des coups de poing directs (Oi Zuki), des coups de poing circulaires (Mawashi Zuki), des coups de coude (Empi Uchi) et des coups de pied (Keri).
  • Des changements de direction rapides : Bassai Sho met l’accent sur les déplacements vifs et les pivots, permettant de changer d’angle d’attaque et de surprendre l’adversaire.
  • Des techniques spécifiques : On y trouve des techniques caractéristiques comme le « Kosa Dachi » (position croisée) et des enchaînements plus complexes impliquant des saisies et des projections simulées.
  • Rythme et dynamisme : Le kata alterne des phases rapides et explosives avec des moments de concentration et de contrôle, exigeant une bonne maîtrise du rythme et de la coordination.

Déroulement détaillé du kata

Départ : Musubi-dachi (salut), annonce du kata, puis Heisoku-dachi avec les mains croisées en « X » devant soi (Yoï).

1 – Gedan morote-teisho-baraï/Jodan haishu-awase-uke :

  • (1A) Préparation et impulsion : Le buste se penche légèrement en avant tandis que les mains se tirent vers l’arrière, sur la hanche gauche. La main gauche se place contre le revers de la main droite (Morote-teisho-baraï). Simultanément, le genou droit se lève, amorçant une impulsion puissante vers l’avant.
  • (1B) Déplacement et double blocage : Le pied gauche pousse pour propulser le corps vers l’avant, et le pied droit se pose fermement en Kosa-dachi (position croisée). Au même moment, les deux mains exécutent un double blocage avec le revers des mains vers le haut (Jodan haishu-awase-uke). Le revers de la main droite est appliqué contre les doigts de la main gauche. Le corps est de profil.

2 – Morote-Jo-Uke :

  • La tête pivote vers la gauche.
  • Le pied gauche se déplace vers l’arrière, amorçant une rotation du corps.
  • Le corps pivote pour se retrouver en Kokutsu-dachi (position arrière).
  • Simultanément, les deux mains exécutent un blocage contre une attaque au bâton (Morote-Jo-Uke). La main gauche est ouverte, paume vers le ciel, pointant vers l’avant à hauteur de la ceinture. La main droite, également ouverte, protège le côté droit de la tête, paume vers le ciel.

3 – Suihei-Jo-dori :

  • Le coude droit se tire vers l’arrière.
  • La main droite pivote dans le sens des aiguilles d’une montre.
  • Simultanément, le bras gauche s’étend et se lève devant le corps pour saisir horizontalement le bâton (Jo) (Suihei-Jo-dori).

4 – Migi gedan haito-sukui-uke/Migi gedan-tettsui-uchi :

  • (4A) Pivot et armement : Un large pivot s’effectue vers la droite sur le pied gauche, tandis que le pied droit se rapproche du pied gauche. La main droite s’élève et le coude droit passe de l’autre côté de la tête. La main gauche se tire et s’arme à la hanche gauche.
  • (4B) Balayage : La rotation continue (180°) jusqu’à ce que les pieds soient joints en Heisoku-dachi. Le bras droit descend en balayant avec le tranchant interne de la main (Haito-sukui-uke), les genoux fléchis.
  • (4C) Redressement et préparation : Le corps se redresse en étendant les jambes. Le mouvement du bras droit continue, le coude droit se plaçant sur le côté droit du corps, puis le bras passe au-dessus de la tête.
  • (4D) Coup de poing marteau : Le bras droit redescend sur le côté droit du corps, puis devant le corps, le poing se fermant pour exécuter un coup de poing marteau descendant (Gedan-tettsui-uchi).

5 – Morote-Jo-Uke (répétition) :

  • Le pied gauche avance pour se placer en Kokutsu-dachi.
  • La main gauche s’ouvre, paume vers le ciel, devant la hanche gauche.
  • La main droite s’ouvre et se tire vers l’arrière et le haut pour exécuter un blocage à deux mains contre une attaque au bâton (Morote-Jo-Uke).

6 – Suihei-Jo-dori (répétition) :

  • Le coude droit se tire vers l’arrière.
  • La main droite pivote dans le sens des aiguilles d’une montre.
  • Simultanément, le bras gauche s’étend et se lève devant le corps pour saisir horizontalement le bâton (Jo) (Suihei-Jo-dori).

7 – Haito koshi-kamae :

  • Le pied gauche se rapproche du pied droit en Heisoku-dachi.
  • Les deux mains se ramènent au-dessus de la hanche gauche. La main droite est ouverte, paume vers le ciel, posée sur le poing gauche (Haito koshi-kamae).

8 – Migi yoko-geri-keage/Migi haito-uchi :

  • Un coup de pied latéral fouetté droit (Yoko-geri-keage) est exécuté.
  • Simultanément, un coup du tranchant de la main droite (Haito-uchi) est porté dans la même direction.

9 – Hidari chudan tate-shuto-uke :

  • (9A) Préparation et rotation : La tête pivote vers la gauche, regardant devant soi, tandis que la jambe droite se ramène. Le tranchant de la main gauche se dirige en oblique vers la droite, la main droite allant dans la direction opposée.
  • (9B) Blocage : Le pied droit se repose au sol en Kiba-dachi (position du cavalier). Un blocage du tranchant de la main gauche est exécuté devant le corps (Tate-shuto-uke), le poing droit étant en hikité (retrait à la hanche).

10 – Migi chudan-zuki/Hidari chudan-zuki :

  • En restant en Kiba-dachi, un coup de poing direct droit (Chudan-zuki) est porté, suivi immédiatement d’un coup de poing direct gauche (Chudan-zuki).

11 – Hidari manji-uke :

  • La tête pivote vers la gauche.
  • Le poing gauche s’arme au-dessus de l’épaule droite.
  • Le poids du corps se transfère sur la jambe droite, préparant le passage en Kokutsu-dachi.
  • Simultanément, le bras droit se lève puissamment derrière le corps tandis que le poing gauche descend devant pour exécuter un blocage haut/bas en forme de croix (Manji-uke).

12 – Migi manji-uke :

  • La tête pivote vers la droite.
  • Le poing droit s’arme au-dessus de l’épaule gauche.
  • Le poids du corps se transfère sur la jambe gauche, préparant le passage en Kokutsu-dachi.
  • Simultanément, le bras gauche se lève puissamment derrière le corps tandis que le poing droit descend devant pour exécuter un blocage haut/bas en forme de croix (Manji-uke).

13 – Migi chudan shuto-uke :

  • Le pied droit se rapproche du pied gauche.
  • Le pied droit avance ensuite pour se positionner en Kokutsu-dachi (posture arrière gauche).
  • Simultanément, le tranchant de la main droite effectue un blocage au niveau moyen (Chudan shuto-uke).

14 – Hidari chudan shuto-uke :

  • Le pied gauche avance pour se positionner en Kokutsu-dachi (posture arrière droite).
  • Simultanément, le tranchant de la main gauche effectue un blocage au niveau moyen (Chudan shuto-uke).

15 – Migi chudan shuto-uke :

  • Le pied droit avance à nouveau pour se positionner en Kokutsu-dachi (posture arrière gauche).
  • Simultanément, le tranchant de la main droite effectue un blocage au niveau moyen (Chudan shuto-uke).

16 – Hidari chudan shuto-uke :

  • Le pied droit recule pour revenir en Kokutsu-dachi (posture arrière droite).
  • Simultanément, le tranchant de la main gauche effectue un blocage au niveau moyen (Chudan shuto-uke).

17 – Kaeshi-dori :

  • (17A) Déplacement et préparation : Le pied droit se dégage vers la droite pour passer en Moto-dachi (petite posture fente avant gauche). Le bras droit s’étend vers le haut en passant sous la main gauche (qui reste dans la position du blocage précédent). Le revers de la main droite reste face au sol.
  • (17B) Saisie inversée : Le bassin pivote, la main droite décrit un arc de cercle vers la droite, puis pivote sur elle-même dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, le coude droit se rapprochant du corps, pour effectuer une saisie inversée (Kaeshi-dori).

18 – Migi gedan yoko-geri keage :

  • (18A) Préparation du coup de pied : Le genou droit se lève puissamment au centre du triangle formé par les bras et le buste.
  • (18B) Coup de pied et position des mains : Le pied droit s’abaisse puissamment pour exécuter un coup de pied latéral pénétrant (Yoko-geri keage). Simultanément, les deux poings se ramènent au-dessus de la hanche droite, revers des poings face au pied qui frappe. KIAÏ !!!

19 – Chudan kakewake-uke :

  • La jambe gauche (qui vient de frapper) se rétracte, le bassin pivotant vers la gauche pour effectuer un demi-tour.
  • Simultanément, les bras se croisent devant la poitrine, le bras gauche étant près du buste.
  • Le pied gauche se repose vers l’arrière en Kokutsu-dachi (posture arrière droite).
  • Un double blocage intérieur/extérieur (Kakewake-uke) est exécuté.

20 – Jodan heiko ura-zuki :

  • Un pas glissé vers l’avant (Yori-ashi) est effectué, toujours en Kokutsu-dachi (posture arrière droite).
  • Simultanément, un double coup de poing rapproché et parallèle est porté au niveau haut (Jodan heiko ura-zuki).
  • Immédiatement après les coups de poing, les coudes redescendent pour retrouver leur position initiale.

21 – Migi chudan soto-uke/ Sokumen morote-zuki :

  • (21A) Balayage et blocage : Le pied droit avance et le bassin pivote vers la gauche. Simultanément, un balayage est effectué avec le pied droit, combiné à un blocage extérieur-intérieur droit au niveau moyen (Migi chudan soto-uke).
  • (21B) Préparation des coups de poing : Dès la fin du balayage, les poings se tirent sur le flanc gauche, le poing droit sur le poing gauche, en position Koshi-kamae.
  • (21C) Double coup de poing latéral : Le pied droit se pose dans la direction du blocage, en Kiba-dachi (position du cavalier), et un double coup de poing latéral vers la droite (Sokumen morote-zuki) est exécuté.

22 – Hidari chudan tettsui-uchi :

  • Toujours en Kiba-dachi, la tête pivote vers la gauche pour regarder dans la direction opposée.
  • Le poing gauche est envoyé vers le côté gauche du corps pour porter un coup de poing marteau au niveau moyen (Hidari chudan tettsui-uchi).

23 – Migi chudan oï-zuki :

  • Un pivot s’effectue sur le pied gauche pour se placer en Zenkutsu-dachi (posture fente avant droite).
  • Simultanément, un coup de poing direct droit au niveau moyen (Migi chudan oï-zuki) est porté. KIAÏ !!!

24 – Ashi-baraï/Migi chudan soto-uke/Sokumen morote-zuki :

  • (24A) Balayage, blocage et pivot : En prenant appui sur le pied gauche, le bassin pivote vers la gauche pour effectuer un demi-tour. Le pied droit effectue un balayage de jambe (Ashi-baraï) tout en exécutant un blocage extérieur-intérieur droit au niveau moyen (Migi chudan soto-uke).
  • (24B) Double coup de poing latéral : À la fin du balayage, le poing droit se tire sur le flanc gauche, sur le poing gauche en hikité. Le pied droit se repose en Kiba-dachi, et un double coup de poing latéral vers la droite (Sokumen morote-zuki) est exécuté.

25 – Ashi-baraï/Hidari chudan soto-uke/Sokumen morote-zuki :

  • (25A) Balayage, blocage et pivot : En prenant appui sur le pied droit, le bassin pivote vers la droite pour effectuer un demi-tour. Le pied gauche effectue un balayage de jambe (Ashi-baraï) tout en exécutant un blocage extérieur-intérieur gauche au niveau moyen (Hidari chudan soto-uke).
  • (25B) Double coup de poing latéral : À la fin du balayage, le poing gauche se tire sur le flanc droit, sur le poing droit en hikité. Le pied gauche se repose en Kiba-dachi, et un double coup de poing latéral vers la gauche (Sokumen morote-zuki) est exécuté.

26 – Ashi-baraï/Migi chudan soto-uke/Sokumen morote-zuki :

  • (26A) Balayage, blocage et pivot : En prenant appui sur le pied gauche, le bassin pivote vers la gauche pour effectuer un demi-tour. Le pied droit effectue un balayage de jambe (Ashi-baraï) tout en exécutant un blocage extérieur-intérieur droit au niveau moyen (Migi chudan soto-uke).
  • (26B) Double coup de poing latéral : À la fin du balayage, le poing droit se tire sur le flanc gauche, sur le poing gauche en hikité. Le pied droit se repose en Kiba-dachi, et un double coup de poing latéral vers la droite (Sokumen morote-zuki) est exécuté.

27 – Hidari jodan shuto-uke/Morote-hiki-otoshi :

  • (27A) Préparation et rotation : Un pivot s’effectue sur le pied droit, le poing gauche s’armant sous l’épaule droite. La main s’ouvre pendant le déplacement et décrit une trajectoire circulaire ample vers la gauche.
  • (27B) Blocage : Le bras gauche s’étend pour effectuer un blocage du tranchant de la main au niveau haut (Hidari jodan shuto-uke).
  • (27C) Traction descendante : À la fin de la rotation du bassin, la position Neko-ashi-dachi (position du chat) est adoptée, et une traction descendante à deux mains (Morote-hiki-otoshi) est exécutée.

28 – Migi jodan shuto-uke/Morote-hiki-otoshi :

  • (28A) Déplacement et préparation : Sans changer la position des bras ni l’orientation du buste, la tête pivote vers la droite et le pied gauche passe de l’autre côté du pied droit (yoko sashi-ashi). La main gauche se lève à l’épaule droite tandis que la jambe droite s’étend en oblique vers la droite.
  • (28B) Blocage : Le bras droit s’étend pour effectuer un blocage du tranchant de la main au niveau haut (Migi jodan shuto-uke).
  • (28C) Traction descendante : À la fin de la rotation du bassin, la position Neko-ashi-dachi est adoptée, et une traction descendante à deux mains (Morote-hiki-otoshi) est exécutée.

Fin : Yame en Heisoku-dachi (pieds joints), main gauche sur la main droite, bras tendus devant, mains en « X ». Puis Musubi-dachi et salut.

Intérêt pédagogique

L’apprentissage de Bassai Sho présente plusieurs avantages pédagogiques :

  • Développement de la coordination et de l’équilibre : Les nombreux changements de direction et les techniques variées sollicitent l’ensemble du corps et améliorent la coordination et l’équilibre.
  • Amélioration de la puissance et de la vitesse : L’exécution correcte des techniques requiert une bonne compréhension des principes biomécaniques et permet de développer la puissance et la vitesse des mouvements.
  • Approfondissement des principes du karaté : Bassai Sho permet d’approfondir la compréhension des concepts clés du karaté, tels que le placement du corps (tai sabaki), la gestion de la distance (ma-ai) et l’application des principes de l’énergie (kime).
  • Développement de la concentration et de la mémoire : La mémorisation et l’exécution du kata exigent une concentration importante et contribuent à améliorer la mémoire et la capacité d’apprentissage.
  • Préparation au combat : Bien que le kata soit une forme d’entraînement solitaire, il permet de simuler des situations de combat et de développer des stratégies de défense et d’attaque.

Conclusion

  • Complexité et richesse technique : Bassai Sho, bien que désigné comme « petit » par rapport à Bassai Dai, est un kata complexe qui intègre une grande variété de techniques : blocages (Shuto-uke, Manji-uke, Soto-uke, etc.), attaques (zuki, tettsui-uchi, haito-uchi, yoko-geri), saisies (Jo-dori, Kaeshi-dori), balayages (Ashi-baraï), et des positions variées (Kosa-dachi, Kokutsu-dachi, Kiba-dachi, Neko-ashi-dachi). Cette diversité technique en fait un excellent outil pour le développement d’une maîtrise technique complète.

  • Importance des déplacements et des pivots : Le kata met l’accent sur les déplacements rapides, les changements de direction et les pivots (notamment les nombreux demi-tours). Ces mouvements exigent une bonne coordination, un bon équilibre et une maîtrise du Tai Sabaki (gestion du corps). Ils contribuent également à l’efficacité des techniques en permettant de se positionner avantageusement par rapport à un adversaire imaginaire.

  • Application martiale (Bunkai) : Il est clair que les techniques de Bassai Sho ont des applications martiales concrètes. Les saisies du Jo (bâton), les balayages, les blocages combinés à des attaques, et les tractions descendantes suggèrent des scénarios de défense personnelle face à diverses attaques. L’étude du Bunkai est essentielle pour comprendre le sens profond des mouvements du kata et leur applicabilité en situation réelle.

  • Rythme et dynamisme : Le kata alterne des phases rapides et explosives avec des moments de concentration et de contrôle. Cette variation de rythme exige une bonne maîtrise de la coordination et de la gestion de l’énergie. Les Kiaï (cris) marquent les points culminants du kata et renforcent l’expression de la puissance.

En résumé, Bassai Sho est un kata avancé et exigeant qui offre de nombreuses possibilités d’apprentissage et de perfectionnement. Sa richesse technique, son dynamisme et son application martiale en font un outil précieux pour l’étude du karaté Shotokan.